Passione
Feuilleton-Performance
2006-2026

PASSIONITA est une histoire d'amour entre Émilie Besse et Jean-Sébastien Tacher.
NON, plus qu'une histoire d'amour : un feuilleton-performance prévu sur 240 mois.
À la veille du 38ème mois d’union et malgré les tumultes de la vie, nos deux tourtereaux arriveront-ils à maintenir le couple ?


Tout se passait pour le mieux en 2006. L’économie était florissante, Jean-sébastien terminait son doctorat de mécanique, pendant qu’Émilie s’affairait déjà à décorer et à entretenir leur futur home sweet home. Un tout nouvel appartement dans un tout nouvel immeuble avec le gaz à tous les étages. Jean-sébastien allait reprendre le garage de son père et Émilie aurait bientôt quatre petits marmots à aimer, à choyer, à mignoter, à dorloter, avec de temps en temps un peu plus de rigueur pour en faire de bons contribuables.

Tout avait l’air de se dérouler pour le mieux, un peu comme dans les années 60 en réalité. Mais ça ne convenait pas à tout le monde ça. Oh non !
C’était trop mimi !

Là-haut, le très haut s’ennuyait. Il avait déjà pas mal semé la zizanie depuis la crise de 73, mais c’était plus fort que lui, il aimait bien gâter son oeuvre, le fruit de ses entrailles, sa chose : le monde.

Il se trouva donc un fils, issue d’une union honteuse avec une divinité d’une autre religion.
Un être doté d’une force surhumaine, coiffé de cheveux d’or, et d’une beauté, d’une beauté...  
Mais muet comme la taupe et aussi entreprenant qu’un lézard. En somme, un demi-dieu.
Son nom : Buddha Boy ; sa mission : l’adultère

Ainsi, depuis la descente de Buddha boy sur terre, Émilie et Jean-sébastien vivent un enfer. À chaque nouvel épisode : une nouvelle épreuve, à chaque nouvelle épreuve : le même boulet au pied : Buddha boy. Buddha boy le boulet !

Chaque feuilleton repose sur une vieille recette de grand-mère, qui fait que le spectateur reste en haleine et a une envie irrésistible de voir la suite. Nous allons vous révéler la nôtre :
* un épisode de Passionita commence toujours par le résumé de l’épisode précédent
* puis le générique d’introduction
* une action est mise en place, ça peut-être un kidnapping, un voyage dans le temps, un cours de jardinage...
* au milieu de l’épisode, à la quinzième minute, il y a toujours un coup de foudre
* tout devrait aller pour le mieux, mais c’est là que Buddha boy intervient avec ses fameuses BBALF (Buddha Boy Across the Love Story)
* ensuite il y a une montée du suspens
* qui aboutit inévitablement à un climax
* qui aboutit lui même à une fin en queue de poisson
* un générique de fin
* et parce qu’on a bien compris que les cadeaux, vous aimiez ça, on finit par une bonne vieille tombola.



JST