Difficile de tragédier dans une contemporanéité tracassante. La tragédie, l’amour, c’est de la littérature, me disait un grand rationnel, il y a peu !
Malheureusement une certaine administration de l’amour fait que quand ça foire, on se dispute une pension.
Quand il meure, on va sur meetic.fr, quand elle part, la maîtresse prend le statut de princesse.
Face à l’intérêt à cours terme, la tragédie a la vie dure.
À part les gros titre du genre “À 63 ans, Johnny a fait un enfant dans le dos de Laëtitia”, je me sens assez peu rassasier en tragédie pure.
Alors face à cette foule d’emmerdants menteurs comment perpétuer une figure de style comme la tragédie ?
Et bien, il est possible d’utiliser déjà, un nouveau genre de hérault : les bicyclettistes
Qui à l’heure de la machine à vapeur s’obstine toujours à faire le tour de france à la force du mollet.
L’obstination aveugle n’est-elle pas un des attributs essentiels du hérault classique.
Ensuite, il faut bien qu’il y ait officialisation de l’état amoureux, une déclaration d’amour en soit.
Le rock’n roll, même s’il a tendance à être mort, reste cet art qui comme la poésie est écrit pour, et je me permet d’être trivial, dans le but de coucher...
Mais c’est plus romantique que les demandes d’êtres imbibés... imbibés seulement (ne pas oublier le penchant de certains roquets pour la bibine).
Pour rester un peu in et mettre un coup fatal à la tragédie hétérosexuel, la femme se révélera porter le nom d’un vieux marginal, Ben Vautier.
En référence à des sexo-identités ambigus tel George Sand.
Et puis, parce qu’il faut bien en finir, nous crucifierons le roquet.
Mais tout ceci ne reste que théâtre et foutaises.
Ce ne sera qu’une représentation.
Les gentils diront, c’est un laboratoire, une micro-expérience représentative, une simulation informatique...
Nous ne faisons pas parti de ces gens-là.
Mimer le tragique ou être pendu ?
En toute simplicité, j’ai choisi de mimer.