NOVEMBRE 2012. Je pars pour trois mois en Chine, bien décidé à approfondir la sculpture en bois. À peine arrivé sur place : SURPRISE ! Il n’y a plus de bois. Enfin le peu qui reste est importé ou protégé. Je décide alors d’aller apprendre à travailler le bambou dans les villages et par la suite je réaliserai une scène en bambou et un trône-phénix. Au passage, je manque de me couper le définitivement l’index gauche avec la terrible hache à bambou. Puis, une grave infection au genou droit, m’obligera à me confectionner une jambe en bambou. Heureusement le pire n’arrive pas. La médecine chinoise vient à bout de mon mal et la jambe de bambou finira comme simple accessoire de ma performance.
La performance relate un épisode de la vie d’Anatole Forestier, qui comme son nom l’indique est un travailleur du bois. Ses pérégrinations vers l’orient vont lui faire affronter les pires épreuves de la vie ; la soumission ; le quiproquo ; la guigne ; la tragédie.
JST