Jean-Sébastien Tacher est né le jeudi 17 juillet 1980 à La Clayette (71). Il fonde le collectif Baoum* à l’école d’art de Grenoble en 2003. Jusqu’en 2006, il produit de nombreuses performances, happenings, vidéos en collaboration avec Baoum*. Le collectif traverse notamment la manche à la rame, aller-retour en 2006. La même année, il lance l’expérience d’une école d’art idéale : l’école du Baoum*.
En 2009, Tacher rencontre puis collabore avec le collectif Pied La Biche. Lors de la 10e Biennale d’art contemporain de Lyon, au sein du groupe il organise le premier tournoi de football à trois équipes suivant les préceptes du peintre Asger Jorn. Depuis une fédération a été crée et des tournois se jouent chaque année dans différents lieux d’art.
Le 23 janvier 2011, Jean-Sébastien Tacher organise et présente un Multiplex TV au Centre Pompidou. Avec Xavier Delaporte et George Eddy, ils vont commenter pendant plus de quatre heures, 14 activités sportives peu médiatisées. Le show était diffusé en direct sur la chaîne «Souvenir from earth».
Dans un registre différent, Jean-Sébastien Tacher démarre une pratique de la sculpture sur bois à la tronçonneuse. Il alimente au fur et à mesure un bestiaire mêlant monstres et caricatures. Avec le temps il intègre de la couleur, des vernis et des mécanismes.
Parallèlement il construit une pagode en bois pour une princesse vietnamienne qui possède un terrain en Bretagne. En 2013, une résidence et une exposition en Chine vont confirmer un peu plus l’intérêt de Jean-Sébastien Tacher pour la culture asiatique. Là-bas il s’ouvre à d’autres médiums et s’intéresse au travail du bambou et à la technique de la céramique.
De retour en France, lors d’une résidence à la Villa Arson, il rencontre la peintre Caroline Bosc avec qui ils commencent à mettre en scène des univers fantasmagoriques mêlant fresques peintes, sculptures, films d’animation, jeux de lumière et son.
Leur première exposition commune «L’école de la nouvelle lune» sera présentée par le centre d’art Esox Lucius à Varennes-Sous-Dun (71), puis une partie de l’exposition sera de nouveau montrée au Palais de Tokyo durant l’été 2016.
Fin 2016, Tacher entame le chantier d’une nouvelle pagode mêlant aux influences asiatiques la technique des toits vernissés polychromes. Elle flotte depuis juin 2017 sur le lac de La Clayette (71) et a été réalisée avec le soutien du centre d’art Esox Lucius.